Un peu d'histoire : En 1795, Nicolas Appert met au point le principe de l’appertisation et de la stérilisation, consistant à chauffer des ingrédients dans un conditionnement hermétique. Il comprend que la contamination bactériologique des produits vient de l'extérieur et que les produits qui ne sont plus en contact avec l'air peuvent se conserver plus longtemps. Les principes de la stérélisation sont ainsi établis. Il révolutionne alors les modes de conservation traditionnels connus jusque là ; le sel, la déshydratation.
Reproduire les conserves d’antan. Jadis, la conserve maison était un moyen simple, naturel, efficace de conserver les produits de l’été et de l’automne pour pouvoir les déguster tout au long de l’hiver.
Chaque année de mon enfance, fin aout, ma maman sonnait la mobilisation générale ! Mes mes petits bras,ceux de mon frère, puis ceux de mes cousins et cousines étaient alors mis a contribution pour cueillir girolles, lactaires, charbonniers, mures et myrtilles dans les bois, puis ramasser des rangées entières de cassis et de groseilles, ou ramaser les légumes dans le jardin de ma tante. Puis venait le temps de la préparation et de la mise en bocal de tous ces trésors glanés aux quatre coins du département ! Ratatouilles, cornichons au vinaigre, coulis de tomates, haricots verts, confitures..c'était un rituel immuable de l'automne, comme dans la plupart des familles d'alors ici en Haute Loire. On suivait simplement le cycle des saisons.. Puis arrivait la traditionnelle "tuaille du cochon" avec les rigueurs de l'hiver. On transfomait alors la viande en saucisses ,jambon, terrines, fromage de tête... . On faisait force provisions de conserves. Les étagères de la cave s'emplisaient de mille couleurs de l'été. Et c'est ainsi que l'on retrouvait tous ces produits tous au long de l'hiver avec un immense plaisir. J'étais alors chef conserves et mes parents m'envoyaient régulièrement à la cave, au fur et à mesure de nos besoins.